1
Priorité à l'enfant

Être bienveillant envers l’enfant, c'est d'abord répondre à ses besoins physiologiques et affectifs. Cela implique de la part de l’adulte, une grande disponibilité (présence physique, mais aussi émotionnelle).

2
Relation de confiance

La bienveillance n'est pas possible si l'on entre dans un rapport de force avec l’enfant. Pour se faire, faisons en sorte de mériter le respect de l’enfant en établissant avec lui une relation de confiance.

3
Amour

Aimer l’enfant suppose de l'accepter totalement tel qu'il est et non tel que l'on voudrait qu'il soit. Comme le dit Aletha Solter : « Les jeunes enfants sont naturellement bruyants, curieux, désordonnés, obstinés, impatients, exigeants, distraits, égocentriques et débordants d'énergie. » C'est à nous, adultes, de nous accommoder de la nature de l'enfant.

4
Écoute émotionnelle

La communication non-violente et l'écoute émotionnelle sont également indispensables pour rester dans la bienveillance. Il est nécessaire d'accueillir toutes les émotions de l'enfant y compris celles qui nous dérangent, comme ses colères, ses peurs ou sa tristesse.

5
Accompagnement souple

La plus grande difficulté pour l’adulte bienveillant est sans doute de réussir à trouver sa juste place auprès de l'enfant. Il s'agit en effet de le laisser libre d'évoluer à son rythme (ce qui demande une confiance totale en ses capacités), de l'accompagner sur son chemin sans l'entraver, le pousser, ni le dévier.

6
Limites claires et structurantes

Les limites apportent une sécurité psychologique et affective tout en définissant un cadre qui rassure. Elles permettent à l’enfant de se construire et de devenir conscient des limites du temps, du possible relié à son corps et lui permettent l’apprentissage de la «vie ensemble». À l’intérieur des limites, l’enfant peut réaliser l’impact de ses gestes et de ses paroles sur son entourage et son environnement et est ainsi capable de se responsabiliser.